Bienvenus à l’Atelier de Littérature d’Expression Française
Si vous, internaute, d’où que vous veniez, vous êtes arrivé sur ce blog emporté par l'espoir de trouver un lieu où partager votre intérêt pour la littérature en langue française, vous êtes les bienvenus. Veuillez bien participer avec vos inquiétudes et vos idées en répondant aux posts affichés. Merci de votre visite et de vos opinions..
La séance littéraire d’avril 2024 a été consacrée à la lecture de “Les yeux de Mona” de Thomas Schlesser. Une rencontre riche en émotions : la douleur de la perte, la joie d’une bienvenue, la chaleur de l’amitié…
Autour de cette histoire où l’art est le protagoniste principal et la fenêtre pour mieux regarder et comprendre la réalité, où les rencontres entre les générations servent de métaphore à la transition entre les époques qui définit la vie, nous avons engagé une discussion passionnante. L’auteur nous a offert une opportunité unique d’élargir notre vision de la littérature et de comprendre les motivations qui poussent les artistes à refléter leur monde à travers un tableau, une sculpture ou toute autre forme artistique.
Comme toujours, voici quelques réflexions, issues du regard d’Antonio et de Begoña.
Nous voici pour notre avant dernière séance pour cette année scolaire face à un livre « D’ART » et « dans l’art », un peu innatendu, peut-être, d’une extension quelque peu exhaustive, sans aucun doute impregné d’art dans le sens le plus vaste du terme. Il est écrit par un spécialiste de l’art que nous abordons pour la première fois, et grâce à la magie de la littérature, il nous a transportés dans trois musées emblématiques de la ville de Paris (Le Louvre, Le Musée d’Orsay et le Centre Pompidou/Beaubourg), prenant le rôle de guide artistique à travers 52 œuvres d’art… C’est une œuvre dont le personnage principal est une fille de onze ans, confrontée à la menace d’une cécité cruelle. C’est une histoire de survie et de modèles de vie, avec une belle relation entre une grand-mère et sa petite-fille, une vision enfantine pour affronter les fantômes du présent mais aussi du passé… Avec tous ces ingrédients, l’auteur a construit une histoire picturale d’une grande profondeur. Voici nos impressions.
Une vingtaine de personnes souhaitaient connaître les “secrets” derrière ce roman original depuis sa conception, un ouvrage qui représente un véritable défi littéraire et qui nous a permis d’extraire également de nombreuses réflexions. Allons-y aux détails.
Nous avions dédié la séance du 9 Mars à échanger nos avis et impressions à propos du livre « Trois voix pour un Crash », un récit choral, issu de la rencontre de trois écrivains – Abdellah Baïda, jean Zaganiaris et Mamoun Lahbabi- qui ont décidé d’écrire chacun une histoire en partant du même début: un accident d’avion subi par le protagoniste, Ali. Dans un jeu capricieux avec le hasard, propice à l’imagination de ces écrivains, son destin prévisible sera définitivement altéré. Trois histoires, trois vies pour un même personnage, trois occasions de profiter d’une bonne et intelligente littérature, qui ont constitué l’une des rencontres de l’Atelier de Littérature Française les plus intenses. Nous vous proposons maintenant le contrepoint de quatre de nos amis/amies : Antonio, Begoña, Carmelo et Paqui..
« Trois voix pour un crash » 1 est la dernière aventure de quelques-uns de nos écrivains de référence: Abdellah Baïda, Jean Zaganiaris et Mamoun Lahbabi, que nous connaissons à l’Atelier depuis belle lurette et depuis de « belles lectures » et aussi de quelques rencontres littéraires qu’ils nous ont régalés par le passé.
Cette œuvre sera la protagoniste de notre prochaine lecture et nous donnera l’opportunité d’en discuter avec les auteurs lors de la rencontre littéraire qui aura lieu le premier mars au lycée “Alpajés” d’Aranjuez.
Voici quelques commentaires à propos du livre « L’amour » de François Bégaudeau, qui a été le protagoniste sur notre table de lecture le 19 Janvier 2023. Un débat intense, comme toujours, pas seulement sur le sujet, le style littéraire mais aussi (et surtout) sur les impressions et les idées provoquées par la lecture d’un roman qui s’approche d’un sentiment qui devient le moteur des êtres humains pas si souvent qu’il le faudrait.
Une fois le livre lu, délaissé et repris à plusieurs reprises, le débat est servi. Vous serez peut-être surpris par cette histoire ou cette manière de raconter une histoire dont le sujet est très « sublime », ordinaire mais, à la fois, extraordinaire..
Le 14 décembre, l’Institut Français de Madrid a accueilli la proclamation des vainqueurs de la première édition du concours bilingue (français/espagnol) de micro-histoires, auquel plusieurs membres de l’Atelier ont participé. Voici les récits qui ont été sélectionnés. Nos félicitations à tous et à l’institution qui a organisé cette belle initiative.
Akira Mizubayashi frappe fortement notre esprit, et le fait avec une écriture qui distille un arôme d’épines de rose, avec des paysages musicaux douloureux. Son récit est plein de pensées cruellement décapitées et qui se déversent comme flaques de sang anonyme, au rythme des trois timbales et des violoncelles, nous aidant à digérer les cadavres.
L’auteur comprit l’air irrespirable de Marseille à l’infini, mais ne lui permit pas d’éclater et l’amour s’étendit d’ouest en est à travers une géographie flagellant, et capricieusement inhumaine, transformée peu à peu en prison irrespirable et cruelle. Les eaux des mers et des continents se couvrirent de bruits ardents meurtriers, seulement atténués de temps en temps par la musique persistante de Chostakovitch et par quelques bribes épistolaires d’inspiration amoureuse et humaniste.
Sur fond de Guerre Sino-japonaise et de Seconde Guerre Mondiale, Akira Mizubayashi déroule une histoire d’amour tronquée dont la culmination sera menée par les descendants des protagonistes, leurs petits-enfants, un écrivain et un artiste déterminés à sauver de l’oubli l’histoire de leurs grands-parents par l’écriture et la musique, cette dernière ayant un effet de libération et de dépassement des ravages de la guerre sur Jun, le protagoniste masculin du triangle amoureux.
Réunions de l’atelier Pour tous ceux et celles qui se sont intéressés pour « l’atelier de littérature », on affichera ici les dates des prochaines réunions (toujours en vendredi et de 17h-19h sauf exceptions signalées).
Lieu de rencontre: Bibliothèque de l’IES ALPAJÉS d’Aranjuez. (Adresse: c/ Moreras nº 28:. Cliquez sur le plan pour connaitre comment y arriver.)
Dans la XVIIIème étape nous proposons ces lectures…