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Le royaume des cœurs endormis

Le Baiser, de Gustave Klimt

«Je ne saurais me réconcilier avec les choses, chaque instant dût-il s’arracher au temps pour me donner un baiser » (Cioran, p9)   « Le Baiser, l’ultime accomplissement de la quête humaine du bonheur» («La Délicatesse», p80)

Décider un titre pour un article de nos chroniques est, parfois, la plus difficile des tâches. Il doit enfermer toute l’essence de l’œuvre,  l’ambiance qu’elle construit, l’état d’esprit qu’elle provoque…

Quand nous avions abordé la lecture de « La Délicatesse » de David Foenkinos, la décision n’était pas du tout un chemin d’une seule voie.

« Larmes amères de solitude » a laissé la place à « La douce brutalité du quotidien », « Baisers salvateurs », « Présent indéfini, futurs imparfaits »… « Solitude cosmique » s’était presque imposé: la solitude, fantôme qui menace les gens de ne pas pouvoir avancer vers leur futur vaincus par la force de l’imprévisible qui fait la nature même de la vie.  Mais, à la fin nous avons décide de nous introduire dans un autre territoire:  « le royaume des cœurs endormis », qui ont besoin d’être réveillés, de compter sur une seconde opportunité.

Mais, qu’est-ce que c’est que la Délicatesse? Un livre dynamique -reflet d’un auteur inquiet, inclassable, polyvalent. s’agit-il d’une littérature actuelle, qui coule, où tout se passe à grande vitesse, sans profondeur mais avec toute l’envie d’aboutir au dénouement d’une histoire qui touche des ressorts sentimentaux universels?

L’histoire de Nathalie, le cœur brisé par la mort de son mari, et la re-découverte d’un amour, qu’elle avait cru garder pour toujours dans le plus profond coin de son âme, qui à la fin la sauvera, pourrait paraitre une histoire simple, mille fois racontée, sans aucun intérêt.

Mais, bien qu’elle soit une œuvre jeune, de jeunesse, des sentiments des jeunes, presque adolescents… l’Univers que l’auteur a créé autour de cette histoire est  complexe, plein de références culturelles,  rempli des sentiments très profonds. C’est précisément ça l’un des charmes de ce roman, dont la simplicité est une brise d’air frais, qui nous permet de retourner à la jeunesse, à ces amours vitaux qui se recréaient inconscients dans le présent, oubliant qu’il n’était que l’antichambre  d’un futur parfois traître, toujours imprévisible.

Un film a été aussi réalisé, dirigé par l’auteur même et son frère, qui nous a permit aussi de comparer les deux langages: l’écrit et le visuel, avec le luxe du même auteur, d’une même histoire exprimée de deux différentes façons. On a même qualifié le livre de « filmique », comme si celui-ci était pensé pour le script, avec beaucoup de références « à pied de page », détours de l’argument principal, qui enrichissent l’histoire et nous donnent les clés pour interpréter les évènements, les sentiments, les personnalités.

Pourquoi « La Délicatesse », pourquoi ce titre? On a beaucoup parlé de ce sujet. De la fragilité des sentiments, du besoin commun de nous sentir aimés, valorisés, respectés. Un Markus, comique malgré lui, inévitablement oubliable, « transparent » pour tous… deviendra la clé qui ouvrira la serrure de l’âme blindée de Nathalie.
Cette clé est la « Délicatesse » qu’il a sans le vouloir, qui l’accompagne depuis toujours, une délicatesse qui l’aura peut-être empêché de triompher dans sa vie professionnelle mais qui va lui proportionner le secret de la félicité. Sans cette délicatesse, les autres personnages, Chloe, Charles… ne seront pas que d’esprits « gris ».

Personne ne le prenait jamais dans ses bras, personne ne manifestait jamais le moindre signe d’affection à son égard. Pourquoi est- ce ainsi? Il avait oublié l’existence de la douceur. Il était exclu de la délicatesse. (P203 )

Dans cet entretien, David Foenkinos parle de son livre. Une opportunité pour constater que le secret des livres n’appartient pas exclusivement à ses auteurs mais, au même niveau, à ses  lecteurs, qui le font  sien, l’histoire et le monde créés dans leurs pages.

La Délicatesse, une constellation des sentiments

La Délicatesse, une constellation des sentiments

Un roman construit autour de beaucoup de questions:

  • C’est « La Délicatesse » un livre délicat ??? Une lecture légère ?
  • Est-ce qu’on peut avoir une 2ème vie sentimentale après un chagrin d’amour ?
  • L’auteur , emploi-t-il des ressources de marketing  pour écrire ce roman ? (Le débat nous fait penser au siècle d’Or Espagnol et à des auteurs comme Lope de Vega qui avaient son public et écrivait  ses « best-seller » pour ce public –là.)

La constellation des sentiments à emmené à quelqu’un d’entre nous à faire la relation et recommander la lecture simultanée d’un autre livre intense, sur les sentiments, de l’auteur colombien Héctor Abad Faciolince intitulé : « El olvido que queremos » (« L’oubli que nous voulons »)

“De todo esto que he dicho es peligroso hablar, peligroso es aun oírlo. Ni siquiera nuestros gemidos son ya libres. No queremos o, más bien, no nos atrevemos a llorar sobre nuestras dolorosas desdichas”.
——————————

« De tout ce que j’ai dit c’est dangereux d’en  parler, même de l’écouter.  Nos gémissements ne sont même plus libres. Nous ne voulons pas ou, plutôt, nous n’osons pas crier sur nos douloureux chagrins »

Francisco Javier, avec ses réflexions toujours de poids, il arrive à rassembler  Foenkinos et La Délicatesse dans un même personnage… l’auteur s’empare de cette histoire pour parler de lui, sans sortir de son coin, de son ombre..

Sur le fim: Emilie Simon et les frères Foenkinos: un moment de Délicatesse

Mais, on pourrait penser, depuis ce que l’on a écrit au dessus, qu’il s’agissait d’un livre lourd, profond, pesant… Bien au contraire, sans perdre tout cette densité sentimentale, c’est une lecture légère, adoucie par le sens de l’humour qui envahit tout, qui nous permet de avancer à travers le chagrin intense sans nous blesser avec ses épines.  Voici quelques « coups de pinceau » de cet humour qui caractérise l’oeuvre:

Il avait l’air d’un croque-mort en vacances (p161)

Ils allaient être comme deux boucher à un congrès de végétariens. (p101)

Qui est préférable, Sartre ou Camus pour annuler un rendez-vous? p101 «Et trop Camus, pas bon le Camus pour annuler. Sartre, bien mieux. Je ne peux pas ce soir, vous comprenez, l’enfer c’est les autres. Une petite tonalité existentialiste dans la voix, ça passerait bien.»

La personnalité prédite par le prénom?:

Les Nathalie ont une tendance à la nostalgie p104
Et puis il s’appelait François… C’était élégant et calme comme l’idée qu’elle se faisait des années 50  p15

Aussi discret qu’un point-virgule dans un roman de huit cents pages (p86)

C’est aussi un livre avec des descriptions précieuses, des moments intenses, plein d’occasions pour la réflexion:

Elle était si belle… de cette beauté à mettre des points de suspension partout… (p102)
Il était presque étonné qu’elle puisse exister à cette heure-ci.

La vie, c’est surtout des moments brouillons, des rature, desblancs. (p111)

L’histoire des petits moments pour elle tout était là… Un homme assis dans un café, qui vous fait un grand sourire quand vous arrivez  et qui vous annonce avec sérieux qu’il lit un article sur un trafic de mozzarella. (p139)

Pensée d'un philosophe polonais

Pensée d’un philosophe polonais qui peut-être n’existe pas.

La littérature et d’autres éléments de l’entourage culturel sont partout. Ils configurent un « univers délicat » qui fait de cette œuvre une expérience littéraire exceptionnelle. Sans risquer de se tromper, on peut affirmer que tous ces éléments nous définissent le mieux : nous sommes ce que nous lisons, ce que nous écoutons, ce que nous admirons…

Voici quelques uns de ces bijoux qui font le tissu de ce roman et que vous trouverez sur le « mur » de la ville invisible de ce livre:

Quelques des films référés dans le livre:

Et aussi de la musique, surtout L’amour en fuite, d’Alain Souchon, p122, p192

Elle était née à cette époque, et c’est un sentiment peut-être complexe à définir: mais elle se sentait issue de cet instant. Comme le fruit de cette mélodie. Son caractère de douceur, sa mélancolie parfois, sa légèreté, tout cela était parfaitement 1978. C’était sa chanson. C’était sa vie. Et elle n’en revenait pas d’un tel hasard. p192

Golconde, de René Magritte

Golconde, de René Magritte: la peinture garde les secrets de nos cœurs collectifs

Impossible de faire référence ici de tous les ouvrages artistiques qui sont présents comme le rideau de ce scénario vitale: Magritte, Klimt…

Le livre est  aussi une source de pensées courtes, de slogans philosophiques en consonance avec le temps actuel de Tweeter que Manuel Serrano a qualifié comme le temps de la « communication jivarisée« .  Le succès des dialogues du livre est tel qu’il y en a une cohorte de webs sur Internet qui citent quelques de ses passages:

La vie peut être belle quand on sait l’inconvénient d’être né. p172

Seules les bougies connaissent le secret de l’agonie

Il y a des gens formidable qu’on rencontre au mauvais moment. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu’on les rencontre au bon moment

Personne n’entend ceux qui disent vouloir être seuls. La volonté de solitude, c’est forcément une pulsion morbide.

La nostalgie des Pez

Il y avait dans le Pez toute la tendresse du passé, tout ce qui c’était dilapidé avec le temps aussi, pas brutalement, mais de manière diffuse. Il y a avait dans le Pez le temps d’avant le malheur, le temps où la fragilité se résumait à une chute, à une égratignure. Il y avait dans le Pez l’idée de son père… Ils restèrent ébahis par la contemplation du Pez qui portait toutes les nuances de la vie, objet infime et risible, et pourtant si émouvant.

Le livre garde aussi un fort sentiment évocateur de la nostalgie lié à des moments formidables, images qui resteront sur notre mémoire de lecteurs très longtemps après l’avoir fini.  Par exemple, la nostalgie des Pez (p105 p133-134-135), ou la situation comique créée autour d’une moquette, qualifié par l’auteur de la mort de la sensualité (p73).  Aussi, le moment tragique où Nathalie vient d’enterrer son mari et trouve le livre d’un mystérieux auteur russe –Goncharov, sur le film- qu’elle était en train de lire.

Et fut saisie tout particulièrement par la vision du marque-page. Le livre était ainsi coupé en deux; la première partie avait été lui du vivant de François. Et à la page 321, il était mort. Que fallait-il faire? Peut-on poursuivre la lecture d’un livre interrompu para la mort de son mari? (p38)

Krisprolls

Les Krisprolls, p152

C’est un livre « sensoriel »,  dans  tous les sens possibles. Un livre qui sent, qui s’écoute, qui a la température d’un corps vivant… L’évocation des images para les sons ou par les images a un nom: synesthésie. 

Est-ce « La Délicatesse » un livre « synesthésique »?

Dans le livre on parle de « Le royaume des cœurs secs ».

C’est pas vrai. Ils ne sont pas secs, mais seulement endormis.

"Définition de baiser" (extrait de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert)

« Définition de baiser » (extrait de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert)

Pour en savoir plus

7 Réponses

  1. Sans doute, la narration que David Foenkinos a fait de la relation amoureuse de Nathalie aussi bien avec François qu’avec Markus qui sont les principaux sujets du livre, c’est une affaire tout à fait délicat.

    Quand on lit le livre, le lecteur participe des émotions et des sentiments que l’auteur provoque avec les évènements qu’il décrit. La délicatesse n’est pas vraiment un volume sur le deuil, ni un bouquin triste, c’est un peu cela mais c’est aussi, un roman drôle et un formidable hymne au bonheur.

    Comment ne pas s’émouvoir par la douleur et la détresse lorsque Nathalie connaît la mort de François?, et quoi dire de l’époque à broyer du noir jusqu’à au moment où elle sort avec Markus, toutes les émotions sont agis avec naturel et élégance.

    Pourtant ce qui a surpris non seulement les lecteurs mais ses camarades de travail, a été l’élection de Nathalie pour Markus, mais a été précisément la délicatesse de celui-ci le motif de son élection et l’idée du titre du livre.

    Grâce à David Foenkinos nous pouvons lire un bouquin agréable et ces petites choses qui se déroulent font que l’histoire de Nathalie nous semble familière, bien que ce ne soit pas un livre pour gagner un concours littéraire.

  2. Est-ce « la délicatesse » un livre délicat ? Oui. Je dis oui à votre question. Mais pas seulement l’argument est délicat, les personnages principaux ont la tendresse comme façon de vivre.
    Grâce à cette tendresse dont ils souffrent quand ils sont traités sans la délicatesse qu’ils attendent des autres.
    Au fur et à mesure que l’histoire se passe, on aperçoit que le sentiment de détresse, de douleur par la perte d’une personne aimée, dans le cas de Nathalie, ou bien de l’amour inconnu chez Markus, commence à disparaître et ils commencent à s’installer sur un petit nuage quand tous les deux sont ensemble, malgré leurs différences.
    Pourtant, on peut dire que grâce à ces différences si visibles, comme par exemple la bonne humeur et la laideur de l’un, et la mélancolie et la beauté « délicate » de l’autre, ils sont capables d’arrêter de broyer du noir et de laisser passer dans leurs vies l’espoir, l’amour, la surprise de trouver quelqu’un et de commencer à vivre à nouveau.

  3. “La délicatesse” est un livre différent. Un roman qui offre une vision de l’amour très profonde. Il raconte la détresse et la douleur d’une femme qui a perdu son mari, et qui, à la fin, arrête de broyer du noir pour continuer à vivre.
    Cette femme représente la délicatesse en soi même : sa mine, ses expressions, ses sentiments, sa tendresse; le tout bien décrit et transmis “La délicatesse” est un livre différent. Un roman qui offre une vision de l’amour très profonde. Il raconte la détresse et la douleur d’une femme qui a perdu son mari, et qui, à la fin, arrête de broyer du noir pour continuer à vivre.
    Cette femme représente la délicatesse en soi même : sa mine, ses expressions, ses sentiments, sa tendresse; le tout bien décrit et transmis à travers les lignes du texte.
    Pourtant, une telle douceur n’est pas toujours liée à des sentiments de joie. Elle transmet aussi bien le désespoir que la félicité suprême, à laquelle on peut arriver, grâce à l’amour.
    Lors de cette lecture on est envahis par des émotions qui ont le pouvoir de nous emmener dans un monde imaginaire et nouveau, en même temps que délicat et réel. Car tout ce qui touche notre cœur, même si on est surpris de nous en rendre compte, a une relation avec notre propre vie, de sorte qu’un roman de fiction devient réel d’une façon spéciale pour chacun.
    C’est, à mon avis, la magie des livres.

  4. Est-ce  » La Délicatesse » un livre délicat?
    Comment peut-on douter de la délicatesse de ce livre?
    Dès la première lecture on aperçoit un langage délicat, sentimental, exquis dans les détails et dans les impressions personnelles des protagonistes.
    Grâce à l’attention qui fait l’auteur sur le comportement humain par rapport aux choses banales, nous découvrirons la vraie sensibilité du roman.
    Au début, quand l’histoire semble aller enchainée, le lecteur est surpris par la douleur de Nathalie, qui ne broye pas du noir après la mort de son mari.
    Sans le savoir, jour après jour, elle sortira de la détresse en s’appuyant sur le travail et sur un collègue adorable, très contraire à l’idéal romantique qu’elle avait dèjá vécu.
    Lors de la connaissance de Markus, Nathalie apprend à vivre, à s’emouvoir à nouveau, et pourquoi pas, à tomber amoureuse.
    C’est l’amour, le plus délicat, parce qu’il touche son coeur.

  5. La Délicatesse est un livre qui nous raconte une histoire de douleur .Nathalie , notre héroïne, voit changer sa vie en un instant, la perte de son mari la plonge dans la détresse.
    Il y a quelques questions qu’elle se pose elle-même. Comment s’en sortir et cesser de broyer du noir après avoir subi un tel malheur dans sa vie?
    Tout á coup le cours du roman va changer: Markus entre en scène, un personnage surpris par la réaction de Nathalie, qui lui donne un baiser dans son bureau sans aucune raison apparente.
    Grâce à l’interaction des deux personnages l`histoire va se transformer , lors de leurs rencontres amoureuses ils vont peu à peu prendre en compte leurs propres sentiments et ils se rencontreront par le biais d’une approche un peu lente et pleine de doutes.
    Pendant toute l’histoire les deux personnages ne sembleront pourtant pas être forts pour entretenir sa relation mais ils vont découvrir qu’il sont l’un pour l’autre.
    Une expression très délicate et avec beaucoup de détails sur l’approche de deux personnages qui vont vivre une histoire d’amour.

  6. EST–CE “LA DÉLICATESSE” UN LIVRE DÉLICAT ?

    D´abord, il faudrait connaître les définitions du mot « délicat », et, à ce propos, j´ai trouvé une qui dit : « Délicat c´est tout ce qui est exécuté avec une grande finesse, élégant ». Donc, c’est cette définition qui, à mon avis, définit la délicatesse que l´auteur utilise pour narrer la détresse de Nathalie, frappée par les indélicatesses de la vie.

    Â ce propos, Foenkinos est élégant et traite le sujet délicat de la douleur lors de la disparition d´un être aimé, et même, il nous raconte tous ces petits détails futiles qu´il glisse dans son livre, souvent dans les moments les plus sombres, comme pour noud rappeler que ces petits riens sont les plus précieux dans les moments les plus tristes.

    D´ailleurs, et toujours selon la définition que je viens de dire, la délicatesse marque la relation que Nathalie a avec son mari et même, dans ce broyer du noir dont elle est plongée, pourtant, l´auteur n´explore pas dans l´intériorité de cette femme, parce que cela serait, peut-être, vraiment indélicat.

    Comme il y a d´autres définitions, je voudrais choisir une autre : « Délicat est qui manifeste du tact, désir d´être agréable, et qui témoigne une grande sensibilité, d´une grande finesse de sentiments ». C´est avec cette acception que l´on doit parler de Markus, qui, selon moi, est le personnage vraiment délicat du roman, avec son charme et sa simplicité, malgré son apparence physique que l´on croit si peu attirante.

    Or, c´est grâce à la sensibilité qu´il possède, sa candeur et ses dérapages verbaux que Nathalie a recommencé à sourire à nouveau.

    En définitive, ce roman est délicat dans la forme et dans l´style de présenter la personnalité des personnages et les liens qui naissent entre eux. En tout cas, ce roman a franchement été une délicatesse le lire.

  7. […] La Délicatesse (David Foenkinos) : Le royaume des cœurs endormis […]

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